Mode

L’histoire de la robe vintage: de son ancêtre, à nos jours !

Qu’il s’agisse de participer à des soirées autour d’un thé, de prendre un thé l’après-midi ou de porter une tenue de jour décontractée, l’humble robe longue est un élément essentiel de nos garde-robes depuis plus d’un siècle voir le site spécialisé www.madame-vintage.com dans le style vintage !

Mais d’où vient la robe traditionnelle et comment est-elle restée l’un des vêtements préférés de la mode depuis plus de 100 ans ? Pour savoir où tout a commencé, il faut faire un saut dans le temps jusqu’au XIXe siècle, époque à laquelle la « robe bouffante » a pris d’assaut la mode féminine.

La robe thé du 19è siècle !

Vers la fin des années 1800, les femmes du Royaume-Uni (et probablement du monde entier) en avaient assez des corsets moulants et osseux. La mode féminine avait besoin de quelque chose de nouveau et de libérateur, quelque chose qui resterait fabuleux et attrayant tout en apportant confort et liberté – c’est ainsi qu’est née la « tea gown » (robe à thé) !

Connue à l’origine sous le nom de robe à thé, cette nouvelle conception permettait aux femmes assistant à des événements sociaux d’être beaucoup plus à l’aise tout en restant impeccables et séduisantes. La robe était fabriquée à partir de tissus légers et ne comportait pas de corset ou de désossage contraignant, ce qui offrait aux femmes un confort bien plus grand. Un autre argument de vente pour de nombreuses femmes était que ce style de robe pouvait être mis et attaché sur le devant de la robe, de sorte qu’il n’y avait pas besoin de l’aide d’une femme de chambre ou de qui que ce soit d’autre.

La robe à thé a connu un succès immédiat dans la société ! Elle permettait aux femmes d’être libres de leurs mouvements et flexibles, et était si polyvalente qu’elle pouvait être portée pour effectuer de nombreuses tâches quotidiennes à la maison, ainsi que pour participer à des goûters entre amies.

Bien que ce style ait été une bouffée d’air frais dans la mode féminine, la robe vintage à thé était strictement un vêtement d’intérieur à ne porter qu’en présence de la famille et des amis. En aucun cas, une robe à thé ne pouvait être portée en public, car elle était profondément désapprouvée en raison de sa fermeture sur le devant et de l’absence de corset. Mais cela n’a pas empêché la robe à thé d’être un élément essentiel de la garde-robe de la mode victorienne ! 

La société s’est progressivement habituée à ce nouveau style vestimentaire. Au fur et à mesure que la popularité des robes à thé augmentait, leur conception devenait plus complexe et elles étaient souvent fabriquées dans des tissus plus luxueux pour devenir des pièces de mode. De petites quantités d’os ou un corset très léger sont devenus indispensables pour que la robe puisse être portée en public, mais ils étaient beaucoup moins contraignants qu’auparavant.

La créatrice de mode britannique Lady Lucy Duff-Gordon a contribué à asseoir la popularité des robes de thé et à établir le style dans les vêtements de week-end et de ville. Elle a ensuite organisé les premiers défilés de mode théâtraux en 1894 à Londres avec ses mannequins. Ces événements glamour, accompagnés de musique live et de beaucoup de champagne, attiraient l’attention des actrices d’Hollywood et de l’aristocratie britannique, qui ont toutes pu constater de visu la beauté des nouveaux styles de robes à thé !

Du début des années 1900 aux années 1940, le style des robes à thé a toujours été synonyme de confort et de style.

Au début du XXe siècle, il était courant pour les femmes de porter des robes à thé presque tout le temps. Qu’il s’agisse d’articles ménagers, de promenades, de pique-niques ou de voyages, la robe à thé faisait partie intégrante de la garde-robe de toutes les femmes.

Vers les années 1920, le style de la robe à thé a évolué : les jupes courtes et les silhouettes droites et amples ont fait fureur. Ce style n’est cependant pas resté très longtemps en place, puisque les années 1930 et 1940 ont été marquées par un retour à des tailles plus ajustées et à des jupes plus longues qui finissaient sous le genou.

Sans aucun doute, les fleurs et les pois étaient de mise dans les années 40. Les poches étaient également un must absolu, ouvrant la voie à la robe taille chemise (comme nos robes Lisa et Lisa-Mae), qui s’est facilement imposée comme le style de robe de thé le plus courant dans les années 1940.

Les décolletés détaillés ornés de broderies, ainsi que les nœuds papillon, ont également connu un grand succès ! Certaines de nos collections, comme les robes Mae et Dolores, illustrent à quel point la robe à thé est fabuleuse. Aujourd’hui encore, on peut constater l’influence des années 40 sur ce style emblématique, et nous ne doutons pas que la robe à thé fera partie de nos garde-robes pendant encore un siècle !

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