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La région Wallonne instaure un permis de détention pour animaux

Plus de 7.000 espèces d’animaux sauvages sont échangées illégalement sur le marché mondial, selon la Ligue des amis des animaux. Les animaux sont capturés dans leur milieu naturel pour être ensuite vendus sur des sites Internet ou dans des foires aux animaux. La Ligue des amis des animaux lutte contre cette pratique en informant les consommateurs et en aidant les autorités à procéder à des contrôles efficaces. Ces pratiques sont souvent le fait de criminels, qui exploitent la nature et les animaux pour leurs besoins financiers. A cela s’ajoute le trafic d’animaux domestiques : des chiens, des chats, des oiseaux qui sont vendus sans aucun contrôle.

En Belgique, le gouvernement wallon a décidé d’instaurer un permis de détention pour animaux afin de lutter contre le trafic d’animaux sauvages et domestiques. La mesure s’appliquera aux animaux de compagnie. Il s’agit notamment des chats, des chiens, des oiseaux, des nacs, des poissons, etc.

Bien qu’elle fasse partie des compétences de la région, cette législation ne concernera que les refuges pour animaux, les animaleries et les élevages situés dans le sud du pays. Les autres entités fédérales que sont Bruxelles et la Flandre n’ont pas encore pris de décision qui va dans ce sens. D’où un levier de boucliers de nombreuses associations et refuges qui agissent pour le bien-être animal.

La mesure est critiquée également par les associations environnementales, qui jugent qu’elle est inefficace et coûteuse.

  • C’est du gaspillage d’argent parce que ça ne sert à rien.
  • C’est une mesure qui n’a pas été évaluée, on ne sait pas si c’est efficace ou pas.

Suite au flou qui entoure toujours l’application du permis de détention d’un animal aussi bien au niveau des communes qu’au niveau des refuges, élevages et commerces, la région Wallonne a décidé de mettre en place une période d’adaptation de trois mois.

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